Officiellement ouvert depuis le 15 aout 2024, le siège annexe de la FJAD a accueilli le 26 septembre 2024 une vingtaine de jeunes pour un ciné-débat inédit autour du film Netflix Maharaj. Aussi divertissante qu’instructive, cette activité a permis de discuter de plusieurs sujets sensibles dans une ambiance détenue. Voici ce qu’il faut savoir.
Rappel du contexte et justification
Aujourd’hui plus que jamais et partout dans le monde, il est important d’informer et de sensibiliser les adolescents et les jeunes sur diverses thématiques qui les concernent. Pour ce faire, les Organisations de la Société Civile (OSC) mettent en place plusieurs stratégies pour apporter l’information aux adolescents et jeunes dans les villes et villages. C’est un moyen d’ouvrir la discussion sur des sujets plus ou moins sensibles afin d’éveiller les esprits.
C’est donc dans ce contexte qu’au Bénin, la Fondation des Jeunes Amazones pour le Développement (FJAD-ONG) s’engage à sensibiliser sur plusieurs thématiques importantes à travers des ciné-débats. En clair, il s’agit de visualiser ensemble un film et de faire un débat autour des principaux aspects abordés, sans oublier de sensibiliser sur le sujet et de tirer des leçons de vie. Le ciné-débat est un moyen de sensibilisation qui se déroule dans un cadre décontracté et dans une ambiance bon-enfant. Les participants ont plus de facilité à prendre la parole et à donner leurs avis.
Pour le compte du mois de septembre 2024, c’est le film Maharaj qui sera projeté. Il aborde différentes thématiques comme l’amour, la religion, la sexualité, la notion de consentement lors des rapports sexuels, etc. C’est un film plein de rebondissements qui a gardé tous les participants en haleine pendant 2 H 30 min. L’objectif général de cette activité est de sensibiliser les jeunes et adolescents sur les notions abordées dans le film après le visionnage.
Déroulement de l’activité
Le jeudi 26 septembre 2024 à 15 H, la FJAD a convié à son siège annexe de Cotonou des jeunes pour un ciné-débat sur le film Maharaj. C’est une activité conçue et réalisée par les bénévoles sous la supervision de la Vice-présidente de l’organisation, l’amazone Fydias SAGBOHAN. Le jour J, elles étaient déjà sur place à 14 h pour la mise en place. Des nattes et des coussins ont été installés dans la salle de conférence du siège annexe de la FJAD pour accueillir les participants dans une ambiance chaleureuse.
À 15 h 30, les premiers participants étaient déjà sur place, mais l’activité a réellement commencé une heure plus tard à cause de quelques difficultés techniques. Avant la projection, L’amazone Lucette, membre de la FJAD, a pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux participants et leur fait part du calendrier l’activité. Ensuite, ils se sont présentés tour à tour et ont exprimé leur attente.
La projection a effectivement commencé vers 16h 30 et s’est déroulée dans une ambiance comparable à celle d’une salle de cinéma. Tout au long du film, les participants ont surfé entre plusieurs émotions. La joie, la tristesse, l’inquiétude, la désolation et même la peur se lisaient sur leur visage en fonction des scènes. Bien qu’ils étaient silencieux la plupart du temps, il y a eu des fou-rires, des coups de gueules et autres. Une chose est sûre, c’est que tous les participants sont restés jusqu’à la fin de la projection. Le film a su captiver leur attention et les garder en haleine pendant plus de deux heures. Par ailleurs, tout au long de la projection, du popcorn, de l’eau et du jus de bissap étaient disponibles à volonté pour le grand plaisir de tous.
Que retenir ?
À la fin du film, l’amazone Fydias SAGBOHAN a pris la parole pour animer la dernière étape de cette activité, la causerie. À cette occasion, elle est essentiellement revenue sur la notion du consentement lors des rapports sexuels. Elle a rappelé que le consentement va bien au-delà d’un simple « Oui ». Un consentement doit être libre et pris en pleine connaissance de cause. Lorsque ces conditions ne sont pas remplies, on parle de consentement vicié. Elle a également parlé de l’influence de la religion, du viol, etc. Après son intervention brève, mais riche, quelques participants ont pris la parole pour poser des questions ou faire des apports.
Les participants étaient tous contents d’avoir participé à cette activité et ont dit qu’ils seront heureux de renouveler l’expérience. Ceci n’est donc que le premier épisode d’une longue série de ciné-débat au siège annexe de la FJAD. À très bientôt pour des films encore plus intéressants et plus instructifs.